Ce livre est un deuxième tome !
Fille du général le plus titré de l’Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu’elle réprouve l’esclavage, d’acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d’Arin. Pire encore, elle a eu la faiblesse de le laisser devenir son ami, de laisser la ville entière s’émouvoir de leur proximité. Elle n’a compris qu’au dernier moment son erreur, en découvrant l’impensable : espion aux ordres du peuple herrani oppressé depuis la conquête du pays par l’Empire, il était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir.
Tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie, a vu ses amis tomber autour d’elle, a dû supporter la douleur de cette terrible trahison, son éducation entière qui lui sou e de tout faire pour se venger du jeune homme. Et quand il a fallu choisir, elle a choisi, à son tour, l’impensable : sacrifier son bonheur pour celui des herrani, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils du monarque. S’ouvre, à la cour, un terrible jeu d’échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis l’Empereur – un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d’autrui – jusqu’à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n’espèrent que sa chute.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, découvrez les jeux de pouvoir, les coups de bluff et les enjeux vertigineux de la partie de poker menteur que se livrent deux espions pris dans les nasses de deux causes ennemies !
Le tome 1 à été pour moi un coup de cœur de l’année 2018, j’avais adoré aussi bien l’univers créé par l’autrice que les deux personnages principaux. Il m’a tout de même fallu quelque temps avant de me procurer la suite de cette série, car j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans la lecture en fin d’année, je suis même passée à côté de mon challenge Goodreads, c’est pour dire. Quand j’ai commencé cette suite, je ne me souvenais de plus grand chose du premier tome. Il a donc fallu quelques pages pour me replonger dans l’univers, remettre tout en ordre dans ma tête et réellement apprécier ma lecture.
A la fin du premier tome, nos personnages principaux avaient de toutes nouvelles fonctions, Kestrel en future impératrice de l’Empire et Arin en tant que gouverneur Herrani. Marie Rutkoski va nous plonger dans un univers où se mêle enjeux politiques, stratégies et mensonges. J’ai été complètement embarqué dans cette aventure, j’étais au côté de Kestrel, je vivais ces moments et assistais impuissante à tous les choix qu’elle pouvait faire. Mon cœur a loupé plus d’une fois un battement, Kestrel va jouer à un jeu dangereux, va faire des choix au détriment de son coeur et mentir pour protéger ceux qu’elle aime.
Dans cette suite, nous découvrons de nouveaux personnages comme l’Empereur et son fils, le futur époux de Kestrel. L’empereur est d’une méchanceté sans nom, il n’hésitera pas une seule seconde à faire disparaître ceux qui encombreront son passage. L’autrice a su parfaitement retranscrire la crainte qu’il instaure. Il est manipulateur et Kestrel va devoir à plusieurs reprises prouver sa loyauté et cacher les sentiments qu’elle éprouve envers Arin et son peuple depuis le début.
Arin, a gagné un titre, une fausse indépendance mais il a en chemin perdu la confiance que lui inspirait Kestrel. Elle a décidé de s’allier à l’ennemi, d’épouser le prince et de le laisser lui sur le côté. Cette trahison, Arin a bien du mal à passer au-dessus et va tout faire pour la faire changer d’avis. Ce que j’ai aimé chez ce personnage, c’est sa façon d’essayer de voir le meilleur dans chaque être, sa naïveté et sa facilité à donner sa confiance. Dans un monde de mensonge, où la manipulation est de mise, Arin va plus d’une fois tomber de haut.
La fin est aussi insoutenable que celle du premier tome, il me tarde de me procurer le troisième tome pour connaître la fin de cette histoire qui aura plus d’une fois fait chavirer mon petit cœur.
Dans la bibliothèque de Camille 